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Objet : Le
Figaro, J’ACCUSE, « Merci pour la France d’avoir couvert sciemment la malhonnêteté, la lâcheté et la débilité
intellectuelles avérées du nouveau
président de la République ! »
LE FIGARO
14,
boulevard Haussmann75009 PARIS
Fax : 01 56 52 23 57
01 42 21 22 99
A l’attention
de la Direction et du Comité de rédaction ainsi que d’Éric Zemmour et Jean
Sévillia]
« Si je
sais la vérité et ne gueule pas la vérité, je suis le complice des escrocs et
des faussaires. » [Charles Péguy]
« Le cri
de joie spinoziste est un cri de guerre contre les superstitions ! »
[Balthasar Thomass]
Mesdames,
Messieurs,
Suite
aux résultats définitifs de la Présidentielle
2012, lesquels devraient vous satisfaire en raison de votre obstination à refuser de répondre sur le fond à mes courriers des 3, 4, 5, 26 et 29 derniers, je ne
peux manquer, comme je m’y étais engagé dans celui du 26 dernier transmis par
télécopie, de dénoncer, après le 6 mai, l’énorme responsabilité intellectuelle
du Figaro dans l’issue de cette
élection.
En
effet, les courriers mentionnés avaient pour objet commun sous diverses
versions, « Le
charlatan Hollande et le grand mensonge électoral ! », et donc votre silence obstiné m’autorise à vous accuser de ne pas avoir tout
tenté pour .faire obstacle à son élection.
Toutefois, je n’oublie
pas pour autant le rôle capital joué
par les « traîtrises »
du camp de droite, celles des Bayrou, Le Pen et Dupont-Aignan, confirmant ainsi
son étiquette éculée de droite la plus
bête du monde, puisque l’addition de toutes leurs voix du premier tour
auraient confortablement assuré la réélection
de Nicolas Sarkozy – sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, sans utiliser
néanmoins pour cela l’hypothèse des
reports "effectifs" de voix, dont vous ne
savez rien
avec une absolue certitude !
Par contre, je suis bien placé pour vous accuser, en toute connaissance de cause, d’avoir dissimulé
sciemment, à vos lecteurs, ce dont je
vous étiez amplement informé quant à la malhonnêteté,
la lâcheté et la débilité intellectuelles du candidat socialiste, devenu
malencontreusement président, en partie grâce à votre silence.
Vous
disposiez, en effet, de ma lettre du 25 avril 2012 adressée nommément à
François Hollande, sous l’intitulé, François Hollande, J’ACCUSE : « Lâcheté, malhonnêteté et débilité
intellectuelles d’un éventuel président
normal ! », ainsi que de celles des 15 janvier et 30
avril derniers, transmises par télécopie au quotidien Le Monde, qui
avaient respectivement pour objet, Le Monde, J'ACCUSE (énième !) : «François Hollande, un président "normal" ? !», et, Le Monde, J'ACCUSE (énième+1!), « Complicité de lâcheté, malhonnêteté
et débilité intellectuelles avec un éventuel président normal ! »
Néanmoins, passe que la Direction et les
journalistes du quotidien Le Monde ne
répondent pas à mes accusations et "oublient" d’en informer leurs lecteurs, c’est de bonne guerre,
de la part d’un soutien inconditionnel
de François Hollande, tandis que le silence du Figaro fut une manière de jouer
contre son camp, ainsi que je vous en avais, alors, clairement accusé
Et encore ignorai-je, lors de ces envois, la
publication de Pierre-Alain Reynaud, économiste, sous l’intitulé, « Pourquoi je
ne voterai pas François Hollande. ». Elle est particulièrement édifiante, mais surtout très inquiétante pour le devenir annoncé de la situation économique et financière de la
France.
Aussi, pour
vous donner l’occasion d’en juger plus valablement que moi, car je ne m’en sens
pas apte, je vous la fais parvenir, de manière à ne pas oublier, cette fois-ci,
d’en informer vos lecteurs avant le 10 juin prochain, premier tour des
élections législatives, car il pourrait permettre de rétablir l’équilibre entre
les deux assemblées récemment élues.
Dans cette
éventualité qui serait un repêchage
pour votre quotidien, en matière d’information, je vous remercie de votre
attention et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations philosophiques,
laïques et républicaines, sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire.
P J :
Publication de Pierre-Alain Reynaud
Pourquoi ne voterai pas François Hollande
Voici plusieurs mois, et bien avant les primaires socialistes, j’avais écrit à cette époque dans divers articles publiés dans plusieurs journaux, que François Hollande était un candidat très acceptable aux élections présidentielles, beaucoup plus modéré que Martine Aubry et que d’autres membres du PS.
Je considérais à ce moment là que le député
de Corrèze était un bon représentant de la Gauche française, et que les
citoyens pouvaient découvrir en lui un véritable espoir de changement indispensable
à la France.
Mais, aujourd’hui tout a bien changé, quand
on analyse le programme de Monsieur Hollande qui se veut entièrement
irréaliste.
Au départ, l’ancien premier secrétaire du Parti
Socialiste s’est présenté comme un républicain volontaire et motivé pour
redresser une Nation blessée par les fractures sociales et par un système
économique défaillant. Il avait une volonté sérieuse de rétablir une véritable
démocratie bâtie sur les valeurs fortement républicaines : vérité, justice,
travail et particulièrement promesses tenues.
Aujourd’hui, François Hollande a bien évolué (dans le
mauvais sens hélas !) et n’a plus les mêmes objectifs que ceux qu’il clamait
auparavant lors de ses premières interventions. Dans la réalité des faits, il
n’a qu’une seule et unique ambition,
le désir profond d’être élu coûte que coûte le 24 ème Président de la
République française.
Et s’il est élu, que fera-t-il le 7 mai 2012 ?
Sur ce point, j’ai la forte conviction que Monsieur
Hollande n’apporte rien de plus à la France
que Monsieur Sarkozy. Et peut-être sa gestion sera pire … et bien pire !
Au moment où la France est prête à s’écrouler, où la
dette publique explose totalement, où les citoyens vont vivre une année 2012,
l’un des plus terribles depuis la Seconde Guerre Mondiale (période de
l’Occupation allemande), François Hollande va engager des dépenses folles qui
mèneront la Nation à la faillite totale. Parmi les principales, notons :
•
la création de 150.000 emplois d’avenir qui,
contrairement à leur dénomination sont des embauches stériles et nuisibles au
redressement des finances publiques ; la première expérience a été faite en
1984 avec les TUC (Travaux d’Utilité Collective) par le gouvernement de Laurent
Fabius sous la présidence de François Mitterrand. Les résultats ont été piteux
et les formules reprises ensuite par la droite, ont été autant catastrophiques.
En résumé et comme par le passé, ces emplois d’avenir ne serviront à rien, si
ce n’est qu’à ruiner une fois de plus les caisses de l’Etat et donc appauvrir
un peu plus les contribuables.
•
La création de 60.000 postes dans l’éducation
nationale, une « folie » du candidat
socialiste qui ne paraît avoir aucune notion de ses premières responsabilités
en qualité du futur chef d’Etat. S’il est clair toutefois qu’il manque
aujourd’hui un certain nombre d’enseignants, les postes à créer dans
l’enseignement ne doivent dépasser 8 à 10.000 emplois au maximum sous peine là
aussi, de déstabiliser totalement les finances publiques.
•
Les nouvelles mesures sur les retraites qui vont grever
lamentablement les comptes de la Sécurité Sociale, elle-même déjà en grande
difficulté. A ce sujet, l’évaluation faite par l’Association Sauvegarde
retraites, admet que les pensions de retraite coûteront au moins 6,3 milliards
d’euros par an dès 2018.
Je m’arrêterai ici sur ces lourdes dépenses que le
gouvernement socialiste engagera à son arrivée au pouvoir, et je passerai donc
sur d’autres moins importantes certes, mais qui une fois accumulées, pèseront
douloureusement sur la dette que François Hollande semble désormais ignorer.
Il est très clair que Monsieur Hollande ne réduit pas
la dépense publique.
Je ne suis pas le seul à le dire : Jean Peyrelevade
ancien conseiller de Pierre Mauroy) et Stéphane Cossé (ancien membre du FMI)
avaient signé une tribune dans le journal Le Figaro pour dénoncer les leurres
du programme économique du candidat Hollande, leurres maintes fois constatés
dans un grand nombre d’analyses financières.
Par ailleurs, l’éminent chercheur Claude Allègre
(ancien socialiste) a souligné l’incapacité de François Hollande à gouverner la
France.
Pour ma part, j’ai eu l’occasion de connaître
personnellement Monsieur Hollande alors qu’il était premier secrétaire du Parti
Socialiste et sur ce point, je suis très clair : je rejoins les analyses de
Monsieur Allègre.
Dans de telles conditions, François Hollande, Martine
Aubry et toute l’équipe du PS font faire plonger la France très rapidement dans
un chaos encore plus grand que celui que nous connaissons, et à ce sujet, je
vous renvoie à l’article que vous pourrez lire en cliquant sur le lien
ci-dessous :
http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/les-points-d-actualite/ete-2012-la-france-en-faillite.html
Aujourd’hui, il est hors de question de donner le
pouvoir à un homme qui, malgré une certaine bonne volonté certes, a réduire la
France au niveau de la Grèce ou de l’Espagne, par simple arrivisme et
incompétence.
A titre personnel, je ne veux en aucun cas refaire une
nouvelle expérience avec un Parti socialiste incohérent et dépensier, incapable
comme par le passé, de gérer convenablement les finances publiques.
Ainsi, le 6 mai prochain,
je ne voterai pas pour François Hollande.
Cette position reste strictement personnelle et
n’engage que moi. Cependant, une majorité de mes camarades du Café Républicain
a l’intention de s’exprimer de la même manière selon les analyses et les
convictions développées dans notre comité de réflexions.
Alors dans ce contexte me dire-vous, faut-il voter
pour Nicolas Sarkozy, voter BLANC ou s’abstenir ? Que chacun prenne ses
responsabilités.
En terminant cet article je répèterai : TOUT sauf
HOLLANDE !
Pierre-Alain Reynaud – économiste au
Café Républicain
Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com
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