Courriel :
Objet : François Hollande et PS, J’ACCUSE : « De la trahison de Jaurès au "casse du siècle" de la Présidentielle 2012 ! »
Parti socialiste
10, rue de Solferino
75007 PARIS
Fax : 01 47 05 15 78
01 45 56 78 74
[A
l’attention de François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg, Annick
Lepetit, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique
Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Patriat, François Rebsamen, Harlem
Désir, Henri Emmanuelli, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marie Le Guen,
Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek
Boutih, Manuel Valls, Martine Aubry, Michel Rocard, Michel Sapin, Olivier
Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter, Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et
Vincent Peillon]
« Qui ne gueule pas la vérité dans un langage brutal quand il sait
la vérité se fait le complice des menteurs et des faussaires. » [Charles
Péguy, Tempête sur l’Église de Robert
Senon]
« Le cri de joie spinoziste est un cri de guerre contre les
superstitions. » [Balthasar Thomass, Spinoza,
le maître de liberté]
« Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho de notre âme, de notre bouche et de nos mains, aux
applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » [Jean Jaurès, Discours à la jeunesse, 1903]
Mesdames, Messieurs,
Les
citations ci-dessus ainsi que les quelques cent lettres adressées
personnellement, depuis le 6 octobre 2000 très précisément, à François Hollande,
Jean-Marc Ayrault et autres caciques socialistes mis en exergue ici, me
suffisent amplement pour étayer, une fois de plus, mes gravissimes accusations envers les uns et les autres, d’autant plus que cet
abondant courrier demeure pour l’essentiel toujours sans réponse sur le fond jusqu’ici, ce qui est tout
sauf la preuve de l’honnêteté et du courage intellectuels nécessaires, lorsque
l’on entend diriger la France.
A de très rares exceptions près, votre
silence et votre refus généralisé de débattre, durant près de douze ans, vous ont
même conduits à trahir
Jaurès, en faisant fi du courage qu’il
demandait pour chercher et dire publiquement
LA Vérité, ainsi qu’en témoigne la
citation ci-dessus.
Loin de suivre fidèlement son judicieux
conseil, vous avez tout
fait au contraire pour éviter d’affronter LA Vérité éternelle
absolue, celle qui suffit à invalider définitivement tous les
points de vue relatifs partisans, les vôtres en particulier, dans leur
prétention à dire l’absolu, ce qui
est absolument absolu, ou à parler au nom de l’Idéal,
un Idéal pourtant à jamais « inconnaissable "en soi" » pour nous humains, mais qui ne
vous dispense pas pour autant de l’invoquer constamment pour appuyer vos fallacieuses promesses.
Assurément, LA Vérité réclamée par
Jaurès était trop contraire à vos
intérêts égoïstes partisans, puisque
vous n’avez eu de cesse de colporter mensonges et « croyances au miracle », donc de tromper et manipuler sciemment l’opinion pour votre plus
grand profit, comme l’actualité brûlante vient de le confirmer.
Mais il ne
vous est évidemment pas interdit de démontrer
le contraire sur des points très
précis de désaccord portant sur l’intégralité de ma correspondance antérieure,
toujours à votre disposition ou à celle de quiconque
- Justice incluse !
D’ici-là, je suis bien
obligé de constater que votre obstination dans le silence et le refus
généralisé de débattre va à l’encontre de la déclaration de Jaurès sur LA
Vérité et la nécessité de la dire publiquement.
En matière de Vérité, toutefois, Jaurès lui-même n’était pas le meilleur
exemple, puisque sa citation parlant d’ « aller à l’Idéal et comprendre le réel » est une offense
manifeste à LA Vérité. C’est en effet l’une de ces promesses à jamais irréalisables, dont je vous ai fait part
bien souvent, en vous mettant même au défi de m’indiquer concrètement comment transposer
l’Idéal dans la réalité quotidienne.
Assurément, vous
êtes bien à jamais incapables de le faire, et pour cause, puisque l’Idéal n’est pas de ce monde. Personne
ne vous en voudrait, à commencer par moi, si vous n’utilisiez pas constamment
cette chimère à des fins électorales,
à l’exemple de Jean-Luc Mélenchon, alors socialiste,
parlant de « faire
vivre l’Idéal », mais dont
j’attends toujours la réponse à ma lettre du 1er octobre 2007
dénonçant cette utopie, de gauche en
général et socialiste en particulier.
Ce vœu pieux restera
éternellement, en effet, la preuve irréfutable, au regard de l’Histoire, que
notre époque n’était pas moins « obscurantiste » que toutes celles qui l’ont précédée, au fil des siècles
et des millénaires, avec leur même penser
superstitieux - sauf encore à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !
Comme vous n’êtes toujours pas parvenus, en
une douzaine d’années, à démonter mon accusation fondamentale dénonçant votre penser superstitieux dans ses divers
modes d’expression (Religion, métaphysique matérialiste ou idéaliste,
idéologie et moralisme), j’attendrai donc votre réponse argumentée contraire jusqu’à la saint Glinglin, tout comme l’humanité
continuera à espérer, jusque-là, votre monde
idéal, assurément le fruit de vos « croyances au miracle ».
De la sorte, malheureusement, vous ne pouviez que tromper l’opinion, comme
vous venez encore de tromper des dizaines de millions de naïfs promis à devenir, à plus ou moins long terme, les cocus et frustrés de vos mensongères promesses, telles que je les ai établies dans ma lettre
du 12 mars dernier, qui avait pour objet, « Et le combat de LA
Vérité visant les candidats de la Présidentielle 2012 cessa faute de
combattants! »
Vous êtes donc bien loin du courage réclamé par Jean Jaurès en
matière de Vérité, alors
que vous n’aviez même pas besoin de la chercher, a fortiori de l’inventer. Elle
vous avait été en effet amplement transmise sur fondement de la pensée des
grands prophètes universels (Mystiques authentiques
et vrais philosophes du UN absolu), dans mon courrier et mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, maintes fois porté à votre
connaissance, mais dont j’attends toujours vos éventuelles remarques contraires, intellectuellement et
philosophiquement étayées.
Ainsi votre silence suffit à attester que vous n’aviez, et n’avez encore RIEN à redire sur
le fond à mes propos, sinon il ne fallait pas vous gêner, puisque je
n’avais de cesse de vous réclamer vos points de vue opposés, en les démontrant de préférence. Mais c’était
tellement juteux, électoralement et
financièrement parlant, que vous avez préféré continuer à tromper et à manipuler sciemment
l’opinion, comme en témoignera, pour l’Histoire, le « casse du
siècle » de la Présidentielle 2012, du seul fait de n’avoir jamais répondu à mes accusations, y compris
les plus récentes, de colporter inébranlablement les mensonges et les « croyances au miracle »
de notre monde contemporain, dans son « absolutisation fictive, donc mensongère, du " relatif" ».
Je n’entends pas, toutefois, reprendre ici l’intégralité de mon
argumentation, puisque toute cette correspondance qui la développe est à la
disposition de quiconque, et vous ne
pourrez donc pas prétendre que mes lettres sont une pure invention.
Néanmoins, vu l’abondance de ce courrier, soit une centaine de lettres adressées
entre le 6 octobre 2000 et le 25 avril dernier, tant au Parti socialiste qu’à
ses membres rappelés en exergue, je me borne à mentionner les plus récentes à votre
attention de candidat socialiste.
Ainsi vous ne pourrez pas nier, sans mentir, avoir reçu les lettres
suivantes (preuves matérielles d’envoi à votre disposition) :
Primaire socialiste : « François Hollande disqualifié ! » [Télécopie du 27 septembre 2011]
François Hollande, J’ACCUSE : « Arrêtez de mentir et de tromper l’opinion ! » [Télécopie du 28 octobre 2011]
François Hollande, pour mémoire et information: « Débilité intellectuelle de l’époque, lâcheté et malhonnêteté de ses élites ! » [Télécopie du 19 décembre 2011]
François Hollande, pour
information: «Le "coup de la
finance", les mensonges, les incohérences et autre "méthode
Coué" du candidat Hollande ! » [Télécopie du 21 février 2012]
« Et le combat de LA Vérité visant les candidats de la Présidentielle 2012
cessa faute de combattants ! » (Version collective personnalisée pour chaque candidat)
[Télécopie du 21 février 2012]
François Hollande,
J’ACCUSE : « Lâcheté,
malhonnêteté et débilité intellectuelles d’un éventuel président normal ! » [Courriel
du 25 avril 2012 envoyé à l’adresse Internet fhollande@assemblee-nationale.fr.
Outre cette correspondance à votre attention, je ne peux
manquer d’évoquer ici mes lettres des 15 janvier et 30 avril derniers, adressées
au quotidien Le Monde sous les
intitulés respectifs suivants, Le Monde, J'ACCUSE (énième !) :
« François Hollande, un président "normal" ? ! », et, Le Monde, J'ACCUSE (énième+1!) : « Complicité de lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles avec un éventuel président
normal ! », lettres toujours
sans réponse à ce jour.
Et même Le Figaro, quotidien de droite par excellence, ne peut
être exonéré d’avoir participé à la manipulation de
l’opinion durant la campagne présidentielle, en refusant de tenir compte de mes
fax et de ma lettre recommandée avec accusé de réception, ce qui vous
favorisait, aussi difficile à croire que ce soit.
Pourtant ma lettre du 10 mai 2012, qui avait pour objet, Le
Figaro, J’ACCUSE, « Merci pour la France d’avoir couvert sciemment la malhonnêteté, la lâcheté
et la débilité intellectuelles avérées du nouveau président de la
République ! », est là pour en
témoigner, même si j’attends toujours la réponse à ce courrier.
En conclusion, je laisse les historiens de
demain juger, en leur âme et conscience, de l’obscurantisme de notre époque,
féconde en mensonges et « croyances
au miracle », qui a permis le « casse du siècle » dénoncé, en
refusant sciemment de débattre sur le fond, sans avoir pour autant
établi la fausseté de mes
affirmations sur quelque point que ce soit.
Je laisse néanmoins chacun imaginer ce qu’il aurait pu advenir des résultats de la
Présidentielle 2012, si les citoyens-électeurs avaient été honnêtement et scrupuleusement
informés de ces accusations personnelles que vous possédiez, tout en sachant que le
candidat socialiste avait obstinément
refusé d’y répondre - c’est pourquoi, à défaut de votre argumentation contraire, je n’hésite pas à dénoncer une main basse sur
l’État !
Pour
l’établir, je souligne que François Hollande avait été convié, dans ma lettre
du 20 décembre dernier, à confronter en
justice sa
vérité et la mienne, dans les termes
suivants :
« Il vous reste toutefois le
recours à la Justice pour établir la réalité de votre parole de Vérité contre la mienne, à
savoir celle de ses grands diseurs universels qui ont traversé les siècles et
les millénaires, de Lao-Tseu à Constantin Brunner (1862-1937), leur héritier
spirituel commun, en passant par des mystiques authentiques, tels le Bouddha et
le Christ, ainsi que de « vrais » philosophes de l'UN absolu,
Socrate, Platon, Giordano Bruno et Spinoza notamment.
De surcroît, contrairement à vous, je ne crains pas la
confrontation d’idées, comme j’en ai d’ailleurs souvent lancé le défi à nombre
d’élites dénoncées, y compris un président de la République, dont j’attends
toujours l'éventuelle citation à comparaître en justice. » [Fin de citation]
Quoi qu’il en soit, le sort est désormais
jeté, et il reste cinq ans au nouveau Président pour faire la preuve qu’il
n’aura pas démérité, en dépit d’une élection pour le moins discutable, eu égard aux circonstances évoquées dans ce courrier.
Dans cette éventualité, c’est ce que je peux
souhaiter de mieux à la France, et en vous remerciant de votre attention, je
vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-mêmes ou à quiconque,
évidemment, de démontrer le
contraire.
P J : Lettre du 25 avril 2012 à François
Hollande (pour mémoire)
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