lundi 30 avril 2012

Le Monde, J'ACCUSE (énième+1!), « Complicité de lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles avec un éventuel président normal ! »

Patong Beach, le 30 avril 2012

Courriel : xxxxxx

OBJET :

Le Monde, J'ACCUSE (énième+1!), « Complicité de lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles avec un éventuel président normal ! »

Le Monde
80, Bd Auguste Blanqui
75707 Paris Cedex 13
Fax : 01 57 28 21 21

[A l'attention de Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, repreneurs du quotidien Le Monde, ainsi qu'à celle de la Direction générale et du Comité de rédaction]

« Si je sais LA Vérité et ne gueule pas LA Vérité, je suis le complice des escrocs et des faussaires ! » [Charles Péguy]

« Le cri de joie spinoziste est un cri de guerre contre les superstitions ! » [Balthasar Thomass]

Mesdames, Messieurs,

Comme je suis au regret de constater que ma lettre du 15 janvier dernier, transmise par télécopie, qui avait pour objet, Le Monde, J'ACCUSE (énième !) : « François Hollande, un président "normal" ? !», demeure toujours sans réponse jusqu’ici, je juge utile de vous faire parvenir - pour l’Histoire ! - la copie de ma lettre du 25 courant à l’intention du candidat socialiste à la Présidentielle 2012.

Dans ce courrier, j’établis en effet pour la énième fois, au vu de ses mensonges et de ses « croyances au miracle », dénoncés en vain depuis le 6 décembre 2000, la lâcheté, la malhonnêteté et la débilité intellectuelles sur lesquelles François Hollande prospère depuis de très nombreuses années, au point d’être aujourd’hui aux portes de l’Élysée.

Il y parvient surtout grâce à la complicité de nombreux médias, dont France Culture et Le Monde au premier chef, compte tenu de leur prestige dans l’opinion - fut-il usurpé ! –, et à la collaboration de prétendus intellectuels ou de pseudo-philosophes, au premier rang desquels figure Bernard-Henri Lévy – sauf à lui-même, évidemment, de démontrer la fausseté de mes affirmations, telles qu’exposées dans mes lettres des 11 février 2005 et 13 décembre 2010, envoyées par courriel et en courrier « SUIVI » à l’hebdomadaire Le Point, avec chronologiquement pour objet, « BHL, incarnation de la Superstition », et « BHL, J’ACCUSE ! »

Je ne pense pas avoir besoin d’en dire davantage ici, car les documents déjà envoyés, à savoir la lettre du 15 janvier dernier et le texte, Mensonges et lâcheté des élites, y pourvoient amplement, en matière d’arguments intellectuellement et philosophiquement étayés.

Il vous suffit seulement d’en démontrer la fausseté sur des points très précis de désaccord, car à défaut, non seulement vous auriez tout à fait justifié l’objet de mes récentes lettres au Figaro, « Le charlatan Hollande et le grand mensonge électoral ! », dans ses diverses versions, mais surtout la Présidentielle 2012 s’avèrera comme un modèle de manipulation et de tromperie de l’opinion, en raison de ce qui est sciemment caché à l’électorat par les faiseurs d’opinion de l’époque, dont le manque d’honnêteté et de courage intellectuels sera patent pour nos plus ou moins lointains descendants.

Dans l’éventualité, où vos actes me démentiraient, ce que je ne crains guère, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire.

Annexe : Lettre du 25 avril 2012 à François Hollande


jeudi 26 avril 2012

François Hollande, J’ACCUSE : « Lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles d’un éventuel président normal ! »

Patong Beach, le 25 avril 2012
Courriel : xxxxxx

Objet : François Hollande, J’ACCUSE : « Lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles d’un éventuel président normal ! »
Monsieur François Hollande
Parti socialiste
10, rue de Solferino
75007 Paris
Courriel :
fhollande@assemblee-nationale.fr

[A l’attention d’Arnaud Montebourg, Annick Lepetit, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Patriat, François Rebsamen, Harlem Désir, Henri Emmanuelli, Karim Zéribi, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marc Ayrault, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Martine Aubry, Michel Rocard, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter, Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon]

« Si je sais la vérité et ne gueule pas la vérité, je suis le complice des escrocs et des faussaires ! »  [Charles Péguy]

« Le cri de joie spinoziste est un cri de guerre contre les superstitions ! » [Balthasar Thomass]

Monsieur,

Votre participation au second tour de la Présidentielle 2012 me donne une énième et excellente occasion de vous rappeler toute la correspondance adressée à votre intention entre le 6 octobre 2000 et le 12 mars 2012, soit plus d’une vingtaine de lettres, sans compter celles envoyées au Parti socialiste, en tant que tel, et à la trentaine de ses caciques mis en exergue ici, au total près de soixante-dix lettres toujours sans réponse sur le fond jusqu’ici, à une exception notable près, dont je ne manquerai pas de faire mention plus loin - et pour cause, puisque son auteur socialiste va même jusqu’à me donner raison sur le fond !

Néanmoins, je n’entends pas reprendre ici l’intégralité de l’argumentation, intellectuellement et philosophiquement étayée, déjà avancée dans cette abondante correspondance forcément répétitive, en raison de votre refus obstiné de débattre sur le fond pendant plus de dix ans. Pour mémoire, je n’ai eu de cesse d’y dénoncer les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux sur lequel vous prospérez impunément depuis bien longtemps au point même de parvenir aujourd’hui aux portes de Élysée.

Pour preuve que vos mensonges avérés et vos superstitieuses « croyances au miracle » remontent loin, je tiens à votre disposition ma toute première lettre du 6 octobre 2000, qui, sous l’intitulé, « Rêve et réalité », attirait déjà votre attention sur la superstition idéologique et moraliste, source de manipulation et de tromperie de l’opinion.

Et le seul fait que vous continuiez à colporter mensonges et « croyances au miracle », durant l’actuelle campagne présidentielle,  suffit amplement à établir votre malhonnêteté intellectuelle, aussi longtemps toutefois que vous n’aurez pas démontré, arguments intellectuels et philosophiques à l’appui, la fausseté de mes affirmations sur des points très précis de désaccord, y compris en tenant compte du texte, Mensonges et lâcheté des élites, dont le premier envoi à votre intention remonte au 6 novembre 2005, mais qui attend toujours votre éventuel commentaire contraire, intellectuellement et philosophiquement étayé.

Toutefois, ce qui précède en matière de malhonnêteté intellectuelle n’est rien par comparaison avec votre « drague » éhontée des électeurs du Front national. Vous n’avez eu de cesse en effet, durant des années, de les vilipender pour racisme, et aujourd’hui vous venez leur faire la cour, de manière ignoble, en inventant des raisons de leur vote FN totalement déconnectées des problèmes d’immigration incontrôlée, alors que s’ils se retrouvent au chômage, c’est précisément en raison de ce surplus de travailleurs sur le marché de l’emploi, prêts de surcroît à offrir leurs services pour des tarifs sans aucune commune mesure avec les prix de la main d’œuvre, celui du SMIC en particulier.

Pour apporter également la preuve de votre lâcheté intellectuelle, il me suffit de rappeler les objets de mes toutes dernières lettres, qui n’en étaient pas moins de très graves accusations portées contre vous-même et contre le Parti socialiste, dont j’attends toujours la réponse au courrier ci-après, qui avait pour objet un titre sans aucune ambiguïté : PS, J’ACCUSE : « Un pays de merde, dans un monde de TARÉS ! » [Lettre recommandée avec accusé de réception du 15 juillet 2010]

Les suivantes étaient ainsi intitulées, mais demeurent également sans réponse à ce jour :

Primaire socialiste : « François Hollande disqualifié ! » [Télécopie du 27 septembre 2011]

François Hollande, J’ACCUSE : « Arrêtez de mentir et de tromper l’opinion ! » [Télécopie du 28 octobre 2011]
François Hollande, pour mémoire et information: « Débilité intellectuelle de l’époque, lâcheté et malhonnêteté de ses élites ! » [Télécopie du 20 décembre 2011]

François Hollande, pour information: « Le "coup de la finance", les mensonges, les incohérences et autre "méthode Coué" du candidat Hollande ! » [Télécopie du 21 février 2012]                                          .

« Et le combat de LA Vérité visant les candidats de la Présidentielle 2012 cessa faute de combattants ! » [Version collective individualisée, transmise le 12 mars dernier à votre adresse Internet du Parti socialiste] 

Pour  clore le chapitre de votre « lâcheté intellectuelle », je me dois de vous rappeler le défi lancé à votre intention de confronter en justice votre vérité et la mienne. Toutefois, votre temporisation pour y répondre témoigne que vous n’êtes pas assuré de détenir LA Vérité, contrairement à moi – sans aucune forfanterie !

Sans nul doute, en effet, au seul vu de vos déclarations publiques,  votre vérité ne peut être que celle reposant sur le penser superstitieux, alors que la mienne se fonde sur la Parole des grands penseurs universels de l’humanité, Mystiques authentiques et « vrais » philosophes du UN absolu, Unique, dans sa relation d’immanence avec notre monde, tandis que la coexistence de « deux » absolus » - vérité du penser superstitieux - est une impossibilité absolue par définition – sauf, évidemment, aux pseudo-philosophes de notre époque obscurantiste, les Bernard-Henri Lévy, Glusksmann, Onfray, Debray et consorts de démontrer le contraire !

Outre votre lâcheté et votre malhonnêteté intellectuelles avérées, je ne retire pas non plus un seul mot à mon accusation de débilité intellectuelle, au vu des déclarations publiques rappelées ci-après, dont il ne vous sera pas interdit de démontrer la pertinence. Ce sera, néanmoins, d’autant plus difficile pour vous de l’établir que l’une d’elles renvoie à la toute première lettre mentionnée plus haut (cf. lettre du 6 octobre 2000), confirmant ainsi que vous n’avez de cesse de colporter les mêmes mensonges et les mêmes « croyances au miracle », à près de douze ans d’intervalle, notamment ceux de la superstition idéologique avec sa mensongère promesse de transposer l’Idéal dans le quotidien - rien de tel, assurément, pour faire rêver les masses, au point que la clé de voûte de votre programme électoral a encore pour nom le « changement », probablement en marche vers un monde idéal !

Ainsi votre première déclaration dénoncée ici, resucée d’un débat d’alors sur LCI, vise-t-elle encore à « changer le monde », comme vous l’exprimiez déjà sur cette même chaîne, le 21 novembre 2004, en parlant de « cette gauche qui veut changer le monde, et qui sait comment le changer » [SIC !]

Néanmoins, j’attends toujours votre réponse à ma lettre du 22 novembre 2004, ayant pour objet, « Changer le monde ! », mais qui réfutait, arguments à l’appui, votre chimérique promesse. Vous continuez pourtant aujourd’hui à la vendre aux gogos, qui se retrouveront à terme naïfs, cocus et frustrés, du seul fait de vos mirifiques promesses, à jamais irréalisables pour ce qui est du monde idéal promis.

Vous en avez de la chance, d’ailleurs, de pouvoir le leur assurer, car aucun de vos prédécesseurs visant ce rêve de changement final, de grand soir, fussent-ils les plus renommés des révolutionnaires, n’y sont encore parvenus, ce qui a fait dire, du reste, à Mikhaïl Gorbatchev, le 5 octobre 2000 :

 « Le futur ne peut être le fruit de rêves, l’expérience historique atteste qu’aucune révolution  ne se déroule selon un plan conçu d’avance. Aucune révolution ne donne les résultats escomptés, et rien ne peut être fait hors du cadre d’une nécessité supérieure » (Mikhaïl Gorbatchev)

D’ailleurs, même ce cacique socialiste évoqué plus haut m’a témoigné, dans sa lettre du 26 novembre 2008, qu’il ne se laissait pas prendre aux promesses sans lendemain, puisqu’il m’y écrivait ce qui suit:

« Vous soulignez également, dans votre courrier, la nécessité pour le Parti socialiste de renoncer à « ses dogmes », « ses mensonges» et « sa croyance au miracle ». Je peux vous assurer que je partage, pour une bonne part, cette exigence.

Je pense en effet que le Parti socialiste doit s'astreindre, en permanence,  à l’obligation de vérité pour retrouver 1a confiance des Français. Érodée par trop de promesses non tenues et trop de propositions peu plausibles, notre crédibilité est aujourd'hui trop faible pour convaincre nos concitoyens de la justesse de nos luttes. Ce déficit de crédibilité est aggravé, reconnaissons le, par la déconsidération générale dont souffre l'engagement politique.

Nous vivons dans une époque marquée par un profond scepticisme. L’échec de toutes les tentatives prométhéennes a brouillé le sens de l’Histoire et abîmé l’idée même de Progrès L'obscurcissement de notre horizon laisse les hommes seuls dans un univers désenchanté. Nul n'attend plus – hormis quelques aveugles - qu'une avant-garde éclairée ne découvre le chemin du bonheur universel. La défiance envers l'action collective atteint une telle proportion qu'elle menace parfois les fondements de notre pacte social.

Pour surmonter ce désarroi et ranimer l’espérance, il n’est d’autre choix que ceux du courage et de la lucidité. Le P S doit désormais, en toute circonstance, être inspiré par une « éthique de la responsabilité ». Il ne peut plus garder pour seuls viatiques des certitudes idéologiques qui sont, en réalité, autant d’œillères. C’est en se confrontant à la réalité et non en cultivant des illusions qu’il retrouvera des marges pour l’action. Car, comme l’expliquait déjà Albert Camus, « aussi longtemps que […] la vérité sera acceptée pour ce qu’elle est et telle qu’elle est, il y aura place pour l’espoir ».

Ce devoir de vérité suppose que le PS refuse - une fois pour toute - de subir la pression de l'extrême gauche. Trop souvent honteux de nous-mêmes, trop facilement complexés par la radicalité verbale, nous sommes taraudés par la mauvaise conscience et la crainte que le compromis dégénère en compromission. Et nous oublions ainsi que nous sommes à l'origine de toutes les principales conquêtes sociales ! Redevenons fiers de notre passé pour rester confiants en notre avenir ! De tout temps, les chimères de l'extrême gauche n'ont conduit qu'à des voies sans issue.

Le PS doit préférer les chemins plus humbles et plus féconds de « l'optimisme du possible ». Basé sur une exigence fondamentale d’honnêteté intellectuelle, l’ « optimisme du possible » consiste à expliquer les contraintes qui pèsent sur l’action publique tout en dégageant des perspectives de changement. Il préfère miser sur l’intelligence que sur les passions collectives. C’est le pari que faisait – en son temps – Pierre Mendès-France. C’est ce pari  que nous voulons faire aujourd’hui : croire suffisamment en la démocratie pour voir dans la politique une pédagogie.
Je continuerai donc, inlassablement, de militer en faveur d'un profond renouvellement de notre parti. Il est indispensable qu'il devienne plus représentatif de la diversité de la société française en s'ouvrant à tous ces jeunes des milieux populaires qui ont voté massivement pour Ségolène Royal en 2007. Il est également essentiel qu'il mette en cohérence toutes les idées neuves défendues lors de la campagne présidentielle. Notre ambition est de redonner courage à la gauche en montrant que le choix de nouveaux moyens n'entame en rien notre objectif historique: garantir à chaque individu les conditions de son émancipation, quelque soit son origine sociale.
Pour conduire cette tâche à son terme, nous aurons besoin des compétences et des énergies de tous ceux qui aiment et veulent faire gagner la gauche. » [Fin de citation]

Hélas, deux de vos récentes déclarations publiques, rappelées ci-dessous, contredisent cette vision optimiste d’un PS fonctionnant sur la Raison, et non sur la Foi, car elles  sont véritablement dignes de l’enchanteur Merlin, lequel n’aurait rien eu à rajouter à vos propos parlant de « réenchanter le rêve français », et affirmant : « Demain sera meilleur qu’aujourd’hui, je vous en fais la promesse ! », comme si les événements de la France et du monde dépendaient uniquement de votre seul bon plaisir, voire de votre soi-disant libre volonté, façon Obama ou Ségolène Royal, en son temps, avec son illusoire « ordre juste » que vous continuez à promettre en d’autres termes, en prenant à l’absolu la devise nationale : Liberté, Égalité, Fraternité - c’est précisément la preuve de votre penser superstitieux, même s’ils sont plus que des millions dans ce cas !

Toutefois, le penser superstitieux qui sert de base à votre réflexion politique, en vous fondant sur la Foi au détriment de la Raison, ne se limite pas à l’idéologie, toutes idéologies confondues dans leur incapacité de transposer l’Idéal dans le quotidien – donc,  à changer notre monde en monde idéal !

Pour mémoire, ce penser superstitieux, déjà exposé maintes fois dans l’ensemble de ma correspondance, consiste seulement à présenter fictivement, donc mensongèrement, pour Vérité ou réalité absolue, le contenu seulement relatif pensé dans et sur (à propos de) notre monde par notre entendement humain.

Outre l’idéologie, il se manifeste aussi dans la religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), dans la métaphysique matérialiste (ou scientisme), dans la métaphysique idéaliste, notamment resucée cartésienne et kantienne de la religion devenue pseudo-philosophie spiritualiste, et dans le moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE ? !], tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration des droits de l’homme de 1948, dont seule l’inobservation est réellement universelle – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à l’aune du devenir du monde depuis plus de soixante ans !

Et précisément en matière de religion, le penser superstitieux a abouti dans les faits, depuis 1981, grâce à la Gauche en général et au Parti socialiste en particulier, à mettre fin au sacro-saint principe de laïcité à la française, que vous proposez pourtant d’inscrire dans la Constitution, après l’avoir tant bafoué pour des raisons partisanes intéressées, électorat arabo-musulman oblige, en volant au secours de la superstition musulmane !

Ce principe avait pourtant été relativement assez bien respecté jusque là, puisque la religion s’en tenait au domaine strictement privé, sans constante intervention publique de l’État, de ses dirigeants, des médias et de l’intelligentsia volant au secours de l’islam, alors inexistant, au point d’envisager sans rire d’instituer un « délit de blasphème » dans une république dite laïque, ce qu’elle n’est plus depuis longtemps, au vu de l’omniprésence de l’islam dans l’actualité quotidienne.

Et ainsi, Gauche plurielle ou non, vous avez notablement contribué, durant les trente dernières années, à faire de la France une terre d’islam, dont nos lointains aïeux ne voulaient pas. Pour en juger, il suffit de comparer le nombre de mosquées et de fidèles musulmans en 1981 et en 2012, sans oublier que la polygamie -  merci, la Gauche ! – est devenue aujourd’hui une « pratique nationale » avérée, au point même de verser des milliers d’euros mensuels d’allocations diverses pour les concubines et la ribambelle d’enfants, comme en témoignent les quelques plus de 9.000 € perçus mensuellement par le père de ce tueur islamiste, Mohamed Merah en l’occurrence – combien percevrait-il, en Algérie, dans une situation familiale identique ? !

Assurément, les incessantes condamnations publiques, quasi journalières,  mais sur fondement superstitieux au nom de l’islam, ont des retombées électorales juteuses pour la gauche et pour vous-même, alors que vous n’avez ni l’honnêteté ni le courage intellectuels de débattre sur le fond, tant de la superstition religieuse en général que de la superstition musulmane en particulier !  

Vous ne pourrez d’ailleurs pas prétendre, au vu de l’une quelconque des lettres mentionnées ci-dessus, que je ne vous ai pas déjà rappelé avec des arguments repris dans le texte, Mensonges et lâcheté des élites, non seulement la pensée philosophique de Spinoza, démontrant la fausseté des dogmes religieux, tous sans exception, mais également fait connaître le propos suivant tiré de sa Correspondance, dans laquelle Spinoza - ce raciste bien connu - écrivait à propos de l’islam, bien avant Voltaire :

« Je reconnais tout l’avantage de l’ordre politique qu’instaure l’Église romaine et que vous louez tant ; je n’en connaîtrais pas de plus apte à duper la foule et à dominer les âmes s’il n’existait l’Église musulmane qui, de ce point de vue, l’emporte de loin sur toutes les autres ; depuis l’origine de cette superstition, aucun schisme en effet ne s’est déclaré dans cette Église. » [Spinoza, Correspondance, Lettre LXXVI à Albert Burgh]

Ainsi vous ne pourrez pas davantage prétendre ignorer les comportements avérés en terre d’islam, si souvent rappelés précédemment, de même que les pratiques toujours d’actualité, mais en totale contradiction avec le catéchisme universel contemporain (charia, fatwa et djihad), qui vous servent pourtant sur le plan électoral, sans jamais avoir l’honnêteté et le courage intellectuels d’en débattre sur le fond, à l’exemple de votre moralisateur public patenté PS, Benoît Hamon en l’occurrence, par ailleurs tout aussi intellectuellement courageux que vous pour lancer ses anathèmes et répondre sur le fond.

Pour en terminer avec la superstition religieuse en général et la superstition musulmane en particulier, je ne peux manquer de vous rappeler les propos de votre lettre du 10 novembre 2003, dans laquelle vous parliez de « vos fermes intentions de refuser tout communautarisme et de lutter contre les obscurantismes de toute nature. », en ajoutant : « Bien entendu, cela ne doit nullement conduire à l’interdiction  de critiquer une religion. »

Or chacun peut mesurer ce qu’il en est aujourd’hui du communautarisme devenu plus florissant que jamais. Outre qu’il nourrit les dissensions entre chrétiens, juifs et musulmans, il va même jusqu’à décider ce que l’islam est disposé à entendre publiquement à son sujet – et vous promettez d’établir l’harmonie entre tous les citoyens français, alors que vous faites sciemment un « amalgame inapproprié » entre la légitime critique d’une religion, selon votre propre déclaration de 2003, et les attaques personnelles contre des musulmans.

C’est tellement légitime, dans notre ex-république laïque, de critiquer l’islam que Robert Redeker est encore obligé de se cacher pour échapper aux spadassins musulmans à sa poursuite, tout comme je suis placé pour en parler, ainsi que je l’ai fait savoir à Martine Aubry, dans ma lettre du 24 mars 2011, sans retenir pour autant son attention, car, en matière de communautarisme, elle s’y connait autant que vous dans sa mairie de Lille.

Ce n’est donc pas sans raison que j’ai pu envoyer au MRAP, le 3 janvier 2011, une lettre ayant pour objet, « MRAP, J’ACCUSE ! » dont j’attends toujours la réponse, malgré ce que j’y avais écrit :

« En conclusion, s’il vous venait à l’esprit l’idée saugrenue de me traduire en justice pour « islamophobie », en confondant la légitime critique d’idées dans une république laïque, fussent-elles des dogmes religieux, avec des attaques personnelles contre les musulmans, et pour « racisme », en faisant l’amalgame entre musulmans et Arabes, alors qu’il n’y a pas de « race musulmane » et que des centaines de millions de musulmans à travers le monde ne sont pas Arabes, je préfère vous prévenir que, trivialement parlant, vous prendriez assurément un bock comme jamais auparavant, ainsi que je l’ai également fait savoir à Nicolas Sarkozy par envoi recommandé avec accusé de réception, mais seul le récépissé postal daté du 8 mars 2010 tient lieu jusqu’ici d’argumentation contraire, sans être encore poursuivi en justice à ce jour. » [Fin de citation]

Outre l’idéologie et la religion, en matière de penser superstitieux en général, je ne peux manquer de dénoncer également le scientisme contemporain, tel qu’il se manifeste sous la forme du « mensonge écolo », avec l’absurde prétention des humains de notre époque obscurantiste d’instaurer sur la planète un « climat sur mesure » pour l’éternité – hélas DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN, sauf au GIEC, à Barack Obama et à tant d’autres,, voire à vous-même, de répondre, de façon argumentée, à la question dont vous avez été également informé, sans reprendre ici pour autant les arguments déjà en votre possession.

Je me borne donc à dénoncer, très fermement, le marché de dupe conclu avec Europe-Écologie-Les Verts et sa présidente Éva Joly, marché consistant à démanteler notre potentiel nucléaire national contre une poignée de députés écologistes. Je n’en dis pas plus, car le courrier adressé à EELV et à Éva Joly, qui est en votre possession, est largement suffisant pour me faire connaître vos éventuelles objections intellectuellement et philosophiquement étayées, puisque vous disposez de toute mon argumentation sur ce sujet.

Pour ce qui est du moralisme (cf. définition ci-dessus), je me borne à dénoncer globalement les trois fictions sur lesquelles il se fonde, car je les ai amplement démontrées, encore une fois, dans mes dernières lettres. Toutefois, vous ne vous privez pas pour autant de juger et condamner moralement les Autres, de préférence le camp d’en face, sur la seule base mensongère d’un Bien et d’un Mal prétendument absolus, mais qui n’ont de réalité que dans la pensée simpliste des moralisateurs publics autoproclamés - largement majoritaires à gauche, dans leur rêve de climat idéal sur Terre !

Pour me résumer, je pense avoir démonté ici, une fois de plus, le penser superstitieux dans ses divers modes d’expression, dont vous êtes l’un des principaux porte-parole. Il vous reste donc à démontrer la fausseté de mes affirmations sur des points très précis de désaccord, car, à défaut, vous manifesteriez votre intention délibérée de continuer à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » de notre monde contemporain, donc à tromper et à manipuler sciemment l’opinion.

Dans l’éventualité de votre réponse contraire argumentée sur le fond, ce qui légitimerait quelque peu votre ambition présidentielle, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, comme je l’attends depuis bien longtemps.

Annexe : Texte, Mensonges et lâcheté des élites

















 



                                                                        










samedi 14 avril 2012

« Pour choisir entre deux "charlatans" au second tour ! »

Patong Beach, le 14 avril 2012

Courriel : xxxxxx

Objet : « Pour choisir entre deux "charlatans" au second tour ! »

Monsieur Nicolas Dupont-Aignan
Président
DEBOUT LA RÉPUBLIQUE
Courriel :
courrier@debout-la-republique.fr


Monsieur,

Vos récents propos, tenus sur France 2 et repris notamment par Le Figaro, me donnent, non seulement une excellente occasion de vous rappeler l’abondant courrier échangé entre le 27 avril 2005 et le 16 octobre 2006, sans parvenir au but recherché visant à débattre de la Superstition sous toutes ses formes, mais ils confortent surtout le contenu de mes lettres adressées récemment au quotidien parisien, sous l’intitulé, « Le charlatan Hollande et le grand mensonge électoral ! », dont l’intégralité est à votre disposition.

Au cours de l'émission de France 2, en effet, interpellé sur la possibilité d'appeler à voter pour un candidat qualifié pour le second tour, vous avez affirmé que vous ne vous prononceriez ni en faveur de Nicolas Sarkozy (UMP) ni en faveur de François Hollande (PS), car vous n'entendez pas « voter pour un charlatan », en ajoutant que « Les Français sont assez grands pour choisir ».

Si je vous comprends bien, au cas où ces deux candidats resteraient en lice au second tour, vous avez clairement sous-entendu ne pas choisir davantage l’un que l’autre dans l’isoloir, au prétexte qu'ils sont des charlatans, ce qui est très différent de donner des consignes de vote pour l’un ou l’autre, et dans ce cas, il vous resterait  donc seulement à trancher entre l’abstention et le vote blanc ou nul, ce qui est votre droit de citoyen, mais moins celui d'un candidat engagé dans la même compétition et qui ne peut manquer de faire connaître sa préférence, tant la marge entre les deux est importante.

C’est pourquoi, si vous y consentez, j’entends vous convaincre, d'ici le 6 mai, qu’en guise de charlatan, au sens d’une personne abusant de la crédulité d’autrui, François Hollande devance de bien loin Nicolas Sarkozy en la matière, comme je peux l’établir au vu de ses chimériques déclarations publiques avérées. Ceci devrait vous permettre de faire un choix entre des propos non suivis d'effet, comme il en va pour Nicolas Sarkozy à propos de l'euthanasie, alors qu’il pouvait consulter le peuple par referendum sur cette question, et des promesses à jamais irréalisables, fut-ce dans des millénaires, comme celles du candidat Hollande, précisées ci-après.

Mon propos ne se bornera pas là, car j’entends également établir que notre époque, croyant pourtant être au comble du modernisme des idées, donc au summum de leur pertinence, n’en est pas moins aussi « obscurantiste » que toutes celles qui l’ont précédée durant des siècles et des millénaires.

Je l’ai déjà établi auprès de chacun des autres candidats du premier tour, mais également en quelques cinq cents lettres adressées à plus d'une bonne centaine de soi-disant «élites» nommément dénoncées dans le texte annexé, Mensonges et lâcheté des élites. Il inclut des faiseurs d'opinion de tous milieux sans exception (Médias de toutes tendances, politiciens de tous bords, intelligentsia (prétendus intellectuels ou pseudo-philosophes) et associations moralisatrices à sens unique).

Pour ce faire, il me suffit de dénoncer et de démontrer la réalité des mensonges et des « croyances au miracle » du penser superstitieux humain dans ses divers modes d'expression : religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), métaphysique matérialiste, ou scientisme, métaphysique idéaliste, ou pseudo-philosophie spiritualiste des « philosopheurs » Descartes et Kant en particulier, idéologie, toutes idéologies confondues, et moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres, au nom de LA Morale : LAQUELLE ?!], tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration dite universelle des droits de l'homme de 1948, dont seule l'inobservation est réellement universelle – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à l'aune du devenir du monde depuis plus de six décennies.

Et c'est donc bien seulement sur les mensonges et les « croyances au miracle » de notre époque obscurantiste que continue de fonctionner le monde politique en général et chacun de ses courants en particulier, d'autant plus que tous s'abstiennent de débattre sur le fond par lâcheté et malhonnêteté intellectuelles pour préserver des intérêts égoïstes de toutes sortes, électoraux et financiers notamment.

Pour l'illustrer, je ne peux mieux faire que rappeler les quelques vingt lettres adressées au candidat socialiste depuis le 6 décembre 2000, dont j'attends toujours, hormis quelques rares accusés de réception de pure forme, la première réponse contraire, intellectuellement et philosophiquement argumentée sur le fond.

Ainsi son obstination avérée dans le silence et le refus de débattre sur le fond lui permet-elle de déclarer impunément n'importe quoi, à l'exemple de ses propos parlant de « cette gauche qui veut changer le monde et qui sait comment le changer » [LCI, 21 novembre 2004], ou encore de déclarer que « Demain sera meilleur qu’aujourd’hui, je vous en fais la promesse ! », sans oublier sa trouvaille de charlatan à proprement parler, proclamant à la cantonade  : « Je veux réenchanter le rêve français ! », comme n’aurait su mieux dire l'enchanteur Merlin lui-même.

Après de tels propos, ne vous étonnez pas que je dénonce aussi sa « débilité intellectuelle » en plus de sa lâcheté intellectuelle lui faisant même refuser tacitement la confrontation en justice entre « SA » vérité et la mienne, puisque je n'entends plus parler de ma récente proposition. 

Pour faciliter votre choix d'ici le 6 mai prochain, je tiens à votre disposition, preuves matérielles d'envoi à l'appui, quelques unes de mes dernières lettres adressées au Parti socialiste et à son candidat, sous les intitulés suivants :

PS, J'ACCUSE : « Un pays de merde dans un monde de TARÉS ! » (Lettre recommandée avec AR du 15 juillet 2010)

Primaire socialiste : « François Hollande disqualifié ! » (Télécopie du 27 septembre 2011)

François Hollande, J’ACCUSE : « Arrêtez de mentir et de tromper l’opinion ! » (Télécopie du 28 octobre 2011)

François Hollande, pour mémoire et information: « Débilité intellectuelle de l’époque, lâcheté et malhonnêteté de ses élites ! »  (Télécopie du 20 décembre 2011)

François Hollande, pour information: « Le "coup de la finance", les mensonges, les incohérences et autre "méthode Coué" du candidat Hollande ! » (Télécopie du 21 février 2012)

« Et le combat de LA Vérité visant les candidats de la Présidentielle 2012 cessa faute de combattants ! » (Version collective individualisée) [Courriel du 12 mars 2012 à son adresse Internet du Parti socialiste]

Toutes ces lettres se fondent sur la dénonciation du penser superstitieux, selon son analyse minutieuse dans l’œuvre du philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), héritier spirituel des grands penseurs universels de LA Vérité éternelle absolue (Mystiques authentiques et vrais philosophes du UN absolu), établissant que le critère fondamental commun à toutes les formes du penser superstitieux est l’« absolutisation du relatif ».

Ce procédé, intellectuellement et philosophiquement malhonnête, consiste à faire passer fictivement, donc mensongèrement, pour absolu, pour Vérité ou réalité absolue, le contenu seulement à jamais relatif pensé par notre entendement dans et sur (à propos de) notre monde.

Et précisément, l‘objet de mon combat pour LA VÉRITÉ a été d'en informer personnellement le gratin des faiseurs d'opinion, avant de dénoncer leurs mensonges et leurs « croyances au miracle », puisqu'ils n'avaient de cesse de boycotter le seul et unique véritable débat d’idées qui vaille, maintes fois proposé.

Celui-ci ne consiste pas en effet à opposer « à l’infini » des points de vue relatifs partisans à d’autres tout aussi relatifs et partisans en matière de religion, de métaphysique, d’idéologie et de morale, mais à les confronter, tous sans exception, à LA Vérité éternelle absolue qui suffit à TOUS les invalider dans leur prétention à dire l’Absolu, ou à parler au nom de l’Idéal.

Ainsi, faute de solides arguments à m’opposer, vos concurrents continuent-ils à propager «leur» vérité, qui n’est déjà pas la même pour chacune et chacun d'entre eux, ce qui suffit « en soi » pour établir que ce n’est définitivement pas LA VÉRITÉ éternelle absolue. Comme déjà dit et redit, en effet, lorsque deux vérités, a fortiori davantage, s’opposent, aucune d’entre elles ne saurait être l’expression de l‘absolue Vérité, ainsi que vous le trouverez philosophiquement démontré dans le texte annexé.

LA VÉRITÉ n’en contrarie pas moins leurs intérêts égoïstes de toutes sortes, ambition présidentielle notamment, et ceci explique leur commune obstination dans silence et le refus de débattre, en matière de religion tout d’abord, au point même de faire culpabiliser en son nom la France et les Français, comme le confirme, une fois de plus, la récente déclaration de Benoît Hamon volant au secours de la superstition musulmane - Présidentielle oblige !

Et pourtant la multitude des dogmes religieux suffit à dénier « leur vérité » aux diverses croyances monothéistes, entre autre, d’autant plus qu’elles ont à faire face également à la métaphysique matérialiste censée aussi expliquer le soi-disant « commencement » de notre monde, avec son big bang en lieu et place de « Dieu » - vous avez dit « VÉRITÉ » : LAQUELLE ? !

Il n’en va pas autrement pour l’idéologie et sa superstitieuse croyance prétendant pouvoir « changer le monde », en monde idéal, évidemment. C’est sur cette chimère que se fondent la politique et ses multiples courants, dont chacun se prétend mensongèrement capable de transposer l’Idéal dans le quotidien - hélas, DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN !

Dans notre monde humain, en effet, il n’y aura JAMAIS de liberté idéale, d’égalité absolue, de démocratie parfaite, et pas davantage de « fantasmatique » solidarité universelle - sauf à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire et d’expliquer concrètement comment y parvenir pour la planète entière, ainsi que j’en lance le défi, à la cantonade, aux penseurs et décideurs de notre monde !

D’ailleurs, de quel Idéal parlent-ils, tous ces faiseurs d’opinion, pour conforter leurs mensonges, puisque les humains ne connaîtront jamais l’Idéal « en soi » ? Á son sujet, il s’agit donc toujoursuniquement de conceptions relatives, individuelles et collectives, que les humains se forgent au nom de l’Idéal pour les ériger mensongèrement en Absolu, ou les élever fictivement à l’Idéal, cet Idéal pourtant inconnaissable, dont ce grand diseur universel de LA Vérité a pu dire, en son temps : « Mon royaume n’est pas de ce monde ! »

Et il entendait précisément par-là l’Absolu ou Idéal, mais les politiciens en général ne doutent vraiment de rien en promettant de transposer l’Idéal dans le quotidien, dans la réalité quotidienne d’un monde qui attend vainement cela depuis des millénaires !

La raison en est précisément que tous absolutisent fictivement le « relatif », dans leurs promesses mensongères, en se fondant uniquement sur le penser superstitieux, celui qui « croit » mais qui ne pense pas « vraiment », puisqu’il repose sur la Foi et non sur la Raison. La première « croit », à la manière de saint Thomas, ce qui est à l’opposé de la seconde, à savoir la réflexion en profondeur seulement basée sur la démonstration.

Si je parle, sans aucune hésitation, de leurs promesses mensongères, ce n’est pas eu égard à l’Histoire universelle récente qui en témoigne par l’échec retentissant des grandes idéologies planétaires, au premier rang desquelles le communisme, quelles que fussent alors ses diverses appellations locales, bolchevisme, maoïsme, castrisme, etc., etc.

Elles sont mensongères, du seul fait de leur certitude absolue de pouvoir être menées à bon terme, du moins le laissent-ils entendre ainsi aux électeurs. Or leur foi du charbonnier est en tout point semblable à celle de leurs illustres devanciers échouant finalement dans leurs rêves révolutionnaires et autres, puisque pareillement fondée, en effet, sur la superstitieuse croyance, en vertu de laquelle il suffirait de vouloir pour pouvoir

Ils croient superstitieusement comme leurs prédécesseurs, et comme Barack Obama lui-même, en la toute-puissance de notre soi-disant « libre arbitre », cette prétendue libre volonté, et ils affirment donc aussi, bon gré, mal gré : « Yes, we can», ce qui n’est rien d’autre qu’une resucée de la bonne vieille « méthode Coué», dont l’efficacité reste toujours à démontrer !

S'ils persistent dans ce mensonge, ce n’est pourtant pas faute de leur avoir bien souvent rappelé que « rien dans notre monde ne dépend uniquement de notre prétendue libre volonté. » En effet, TOUT ce qui advient dans notre monde (phénomènes naturels en général et climatiques en particulier, événements historiques, actions collectives et actes individuels) dépend seulement du mouvement universel perpétuel.

Dans notre monde, TOUT dépend de l’enchaînement infini de l’infinité des mouvements se transformant les uns dans les autres, sous l’action du mouvement universel, selon la variété infinie de leurs degrés particuliers de vitesse, de sorte que ce TOUT induit des changements continus que nous, les humains, percevons comme étant les causes et des effets des choses, alors que TOUT n’est en réalité que du mouvement, car il n’y a pas véritablement de matière absolue – sauf à eux-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Néanmoins, quel que soit le candidat et ses promesses personnelles concrètes de toutes sortes prétendant mettre fin à la crise mondiale actuelle, voire mettre au pas la finance internationale, réduire le chômage, produire français, établir la justice et l’égalité idéales et parfaites évidemment, etc., etc., il voudrait nous faire croire que cela ne dépend que de lui, à quoi je lui réponds que c’est un menteur, comme la suite donnée à ses promesses de campagne ne manquera pas de le confirmer à plus ou moins long terme - il suffit pour cela de constater ce qu’il est advenu, après bientôt quatre ans, du « Yes, we can» électoral mensonger d’Obama !

QUI maîtrise absolument quoi que ce soit, en réalité, dans notre monde ? ! PERSONNE, à commencer par la composition de la future Assemblée nationale, dont dépendra pourtant le sort, plus ou moins favorable, réservé aux multiples projets ou propositions de lois du prochain quinquennat présidentiel, sans oublier le contexte international livré à la discrétion aventureuse des différents États de la planète, ainsi que l’illustrent si bien aujourd’hui, entre autre, la soi-disant Union européenne avec ses incessantes bisbilles financières ou autres, les événements actuels du monde arabo-musulman, voire israélo-iranien, etc., etc.

Toutefois, le comble des mensongères promesses électorales d’aujourd’hui, c’est la superstitieuse « croyance scientiste », communément partagée entre tous les candidats, en leur pouvoir d’instaurer sur la planète, à terme, mais seulement DEMAIN et toujours DEMAIN, un« climat sur mesure » pour l’éternité.

Á ce sujet, précisément, j’attends toujours de Barack Obama, du GIEC, de Ban-Ki-moon, de José-Manuel Barroso et de Nicolas Sarkozy, sans oublier Éva Joly et Europe Écologie- Les Verts (les Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit, Nicolas Hulot, etc.), des nombreux medias nationaux et régionaux ainsi que des soi-disant intellectuels ou pseudo-philosophes, dont la liste est à votre disposition, la réponse argumentée à cette simple question à validité éternelle :

« In an universe, which is perpetually in movement, and where EVERYTHING is in a constant movement, that is the SOLE cause of the unceasing transformation of all the things of our world, human beings included, HOW would-it be possible to definitively stabilize anything and thus to establish on the planet a custom-made climate for all eternity, excepted by stopping this movement itself, precisely? »

Faute de votre réponse contraire intellectuellement, scientifiquement et philosophiquement étayée à cette question, ce qui est le cas jusqu’ici de toutes les soi-disant élites dénoncées et des divers candidats, vous-même confirmeriez aussi pour nos plus ou moins lointains descendants, à travers des « croyances au miracle » d’un autre temps, l’obscurantisme de notre époque, tout aussi superstitieuse que celles qui l’ont précédée, au fil des siècles et des millénaires.

Ainsi votre éventuelle croyance scientiste non démentie ferait-elle aussi figure, jusqu’à la fin des temps, d’une «escroquerie intellectuelle» planétaire, au même titre que celle des religions et du catéchisme soi-disant universel contemporain dans sa prétention à régir la marche du monde à sa convenance - sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, comme je l’attends vainement depuis plus de dix ans !

Pour terminer, je ne peux manquer de dénoncer également la superstition moraliste, ou moralisme (cf. définition ci-dessus), qui, quoique se fondant uniquement sur des fictions – donc, sur des mensonges ! – n’en réglemente pas moins la marche morale du monde en général et de la France en particulier, ainsi que le comportement des humains en la matière, en décrétant ce qu’il serait absolument bien ou mal de penser et de dire, voire de faire.

Et pour cela, comme il en va des autres modes d’expression du penser superstitieux, il suffit aux moralisateurs publics d’« absolutiser fictivement le relatif » pour juger et condamner moralement les Autres sur la base d’un Bien et d’un Mal prétendument absolus, alors que, dans notre monde, RIEN n’est absolu, TOUT est relatif, comme ceci est démontré dans le texte annexé.

En réalité, il n’y a pas non plus deux catégories d’humains par nature, les bons et les mauvais, les « vertueux» et les « salauds ». Cette fable a déjà été dénoncée sans ambiguïté, voici bientôt deux mille ans, par ce même grand diseur universel de LA Vérité éternelle absolue. Mais notre époque obscurantiste n’en a cure, et elle continue donc de fonctionner avec près de deux mille ans de retard sur la pensée du Christ, ce qui fait bien l’affaire des « censeurs autoproclamés », pourtant ni plus ni moins vertueux que ceux qu’ils jugent et condamnent moralement, de façon partisane et intéressée.

En effet, sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, j’affirme qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura jamais, dans notre société humaine universelle, d’individus ni de groupes d’individus, «TOUS» critères d’appartenance confondus, réellement irréprochables.

Face à l’Idéal, en effet, chacun est forcément coupable, coupable de « crime de lèse-Idéal», alors que pour donner des leçons de morale, il faudrait d'abord être soi-même irréprochable, et ceci devrait suffire à dispenser définitivement chacun de faire la morale aux Autres. Et ce, tout particulièrement dans notre pays qui « crève » des incessantes condamnations moralisatrices quasi quotidiennes, provenant d’individus et de groupes d’individus originaires de continents et de pays, où perdurent esclavage, lapidation et statut infériorisé des femmes, conflits interethniques et interreligieux, corruption généralisée, absence de véritable démocratie, pendaison d’homosexuels, amputation de membres, flagellation, etc., etc.

Grâce à la gauche en général et au Parti socialiste en particulier (cf. récente déclaration de Benoît Hamon volant au secours de la superstition musulmane), ils n’en viennent pas moins faire culpabiliser la France et les Français au nom d’un passé révolu de plusieurs décennies, voire de plusieurs siècles, sans avoir pour autant l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre sur le fond, ainsi qu’en témoigne mon courrier à leur intention (MRAP, SOS Racisme, CRIF, LICRA, Yazid Zabeg, etc.), mais toujours sans réponse jusqu’ici.

Après cet exposé conséquent sur le penser superstitieux sous toutes ses formes, j’attends vos éventuels arguments contraires, intellectuellement et philosophiquement étayés, sur des points très précis de désaccord, car, à défaut vous ne seriez pas en mesure de faire valablement un choix entre les deux candidats du second tour.

D’ici-là, à quelques jours du premier, pour être tout à fait intellectuellement honnête, je me dois de reconnaître que les candidats du 22 avril ne sont pas en reste en matière de mensonges et de « croyances au miracle », comme suffisent à l’établir les différents courriers ci-après à leur intention.

Ainsi j’attends toujours de Nicolas Sarkozy une réponse argumentée aux lettres suivantes dénonçant son mensonge public avéré en matière d’euthanasie :

« Philosophie, euthanasie et "débilité intellectuelle" » (Lettre recommandée avec AR du 18 septembre 2008)

Nicolas Sarkozy, J’ACCUSE: « Euthanasie et réaffirmation publique d’un mensonge avéré !» (Lettre recommandée avec AR du 18 février 2012)

François Bayrou, de son côté, n’a toujours pas répondu aux lettres suivantes, parmi plus d’une vingtaine adressée depuis 2004 :

« Coalitions gouvernementales, mensonges et "croyances au miracle" » (Lettre du 31 janvier 2008)

François Bayrou, J’ACCUSE : « Assez de mensonges et de manipulation ! » (Lettre du 9 avril 2007)

François Bayrou : « En flagrant délit de mensonge, manipulation et trahison » (Lettre du 27 avril 2007)

Éva Joly a également laissé jusqu’ici sans réponse le courrier ci-après, malgré mes gravissimes accusations :

Éva Joly, J’ACCUSE : « Scientisme, écologisme et "obscurantisme" » (Courriels des 6 et 13 août 2011)

EELV, J’ACCUSE : « "Carabistouilles" électoralistes, cacophonie,pause médiatique et mensonge écolo ! » (Lettre du 25 novembre 2011)

J’attends toujours également de Jean-Luc Mélenchon une réponse argumentée aux accusations suivantes dénonçant son penser superstitieux :

« Faire vivre l’Idéal ! ! ! » (Lettre du 1er octobre 2007)

Jean-Luc Mélenchon, « J’ACCUSE : Arrêtez de mentir et de tromper l'opinion, "PENSEZ" ! » (Lettre du 22 mars 2010)

Marine Le Pen n’a toujours pas répondu non plus à la lettre suivante dénonçant le climat délétère moralisateur actuel, dont elle est pourtant victime, servant ainsi la soupe à la superstition moraliste :

« Halte à la dérive moralisatrice, mensongère et partisane ! » (Lettre du 4 mai 2011)

Finalement, ainsi que je l’ai fait savoir à chacun de vos concurrents du premier tour, face à leur obstination dans le silence et le refus de débattre, vous êtes le seul, dont je n’ai que des éloges à faire, car n’hésitant jamais à débattre aussi souvent que vous étiez sollicité, même si vos propositions concrètes (sortie de l'euro par exemple) comportent à la fois du pour, du positif, des « avantages », et du contre, du négatif, des « inconvénients », comme il en va forcément dans un monde, où TOUT est relatif !

En conclusion, outre les responsables politiques en général et les candidats de la Présidentielle 2012 en particulier, je me dois de dénoncer également les faiseurs d’opinion de l’époque, en particulier ce soi-disant fleuron de la Culture française d’aujourd’hui, à savoir Le Monde et France Culture, tout aussi intellectuellement lâches et malhonnêtes que les candidats et autres faiseurs d’opinion, ainsi qu’en témoignent mes dernières lettres ci-après, également toujours sans réponse sur le fond :

Le Monde, J'ACCUSE (énième !) : « François Hollande, un président "normal" ? ! » (Lettre du 15 janvier 2012)

France Culture et Le Monde, J’ACCUSE : « Et "LA VÉRITÉ", bordel ? ! » (Lettre du 7 novembre 2011)

Après ce long exposé, dont j’attends votre éventuelle critique sur les points précis contestés, dans l’éventualité où vous accepteriez de débattre sur le fond, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire.

Annexe : Texte, Mensonges et lâcheté des prétendues élites nationales du XXIe siècle







,