Courriel : xxxxxx
Objet :
François Hollande,
J’ACCUSE : « Lâcheté,
malhonnêteté et débilité intellectuelles d’un éventuel président normal ! »
Parti socialiste
10, rue de Solferino
75007 Paris
Courriel :
fhollande@assemblee-nationale.fr
[A l’attention d’Arnaud Montebourg,
Annick Lepetit, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique
Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Patriat, François Rebsamen, Harlem
Désir, Henri Emmanuelli, Karim Zéribi, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marc
Ayrault, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent
Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Martine Aubry, Michel
Rocard, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter,
Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon]
« Si je sais la vérité et ne gueule pas la vérité, je suis le
complice des escrocs et des faussaires ! » [Charles Péguy]
« Le cri de joie spinoziste est un cri de guerre contre les
superstitions ! » [Balthasar Thomass]
Monsieur,
Votre participation au second tour de la Présidentielle 2012 me
donne une énième et excellente
occasion de vous rappeler toute la correspondance adressée à votre intention entre
le 6 octobre 2000 et le 12 mars 2012, soit plus d’une vingtaine de lettres, sans
compter celles envoyées au Parti socialiste, en tant que tel, et à la trentaine
de ses caciques mis en exergue ici, au total près de soixante-dix lettres toujours
sans réponse sur le fond jusqu’ici, à une exception notable près, dont je ne
manquerai pas de faire mention plus loin - et pour cause, puisque son auteur socialiste va même jusqu’à me
donner raison sur le fond !
Néanmoins, je n’entends pas reprendre ici l’intégralité de
l’argumentation, intellectuellement et philosophiquement étayée, déjà avancée dans cette
abondante correspondance forcément répétitive, en raison de votre refus obstiné
de débattre sur le fond pendant plus
de dix ans. Pour mémoire, je n’ai eu de cesse d’y dénoncer les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux sur lequel vous
prospérez impunément depuis bien
longtemps au point même de parvenir aujourd’hui aux portes de Élysée.
Pour preuve que vos mensonges avérés et vos superstitieuses « croyances au
miracle » remontent loin, je tiens à votre disposition ma toute première
lettre du 6 octobre 2000, qui, sous l’intitulé, « Rêve et
réalité », attirait déjà votre attention sur la superstition idéologique
et moraliste, source de manipulation et de tromperie de
l’opinion.
Et le seul fait que vous continuiez à
colporter mensonges et « croyances au
miracle », durant l’actuelle campagne présidentielle, suffit amplement à établir votre malhonnêteté intellectuelle, aussi
longtemps toutefois que vous n’aurez pas démontré,
arguments intellectuels et philosophiques à l’appui, la fausseté de mes
affirmations sur des points très précis de désaccord, y compris en tenant
compte du texte, Mensonges et lâcheté des
élites, dont le premier envoi à votre intention remonte au 6 novembre 2005,
mais qui attend toujours votre éventuel commentaire contraire, intellectuellement et philosophiquement étayé.
Toutefois, ce qui précède en matière de malhonnêteté intellectuelle n’est rien
par comparaison avec votre « drague »
éhontée des électeurs du Front national. Vous n’avez eu de cesse en effet,
durant des années, de les vilipender pour racisme,
et aujourd’hui vous venez leur faire la cour, de manière ignoble, en inventant
des raisons de leur vote FN
totalement déconnectées des problèmes d’immigration incontrôlée, alors que
s’ils se retrouvent au chômage, c’est précisément en raison de ce surplus de
travailleurs sur le marché de l’emploi, prêts de surcroît à offrir leurs
services pour des tarifs sans aucune commune mesure avec les prix de la main
d’œuvre, celui du SMIC en particulier.
Pour apporter également la preuve de votre lâcheté intellectuelle, il me suffit de
rappeler les objets de mes toutes dernières lettres, qui n’en étaient pas moins
de très graves accusations portées contre vous-même et contre le Parti
socialiste, dont j’attends toujours la réponse au courrier ci-après, qui avait
pour objet un titre sans aucune ambiguïté : PS,
J’ACCUSE : « Un pays de merde, dans un monde de TARÉS ! » [Lettre
recommandée avec accusé de réception du 15 juillet 2010]
Les suivantes étaient ainsi intitulées, mais
demeurent également sans réponse à ce jour :
Primaire socialiste : « François Hollande disqualifié ! » [Télécopie du 27 septembre 2011]
François Hollande, J’ACCUSE : «
Arrêtez de mentir et de tromper l’opinion ! » [Télécopie du 28 octobre 2011]
François Hollande, pour
mémoire et information: « Débilité
intellectuelle de l’époque, lâcheté
et malhonnêteté de ses
élites ! » [Télécopie du 20 décembre 2011]
François
Hollande, pour information: « Le
"coup de la finance", les mensonges, les incohérences et autre
"méthode Coué" du candidat Hollande ! » [Télécopie du 21
février 2012] .
« Et le combat de LA Vérité
visant les candidats de la Présidentielle 2012 cessa faute de combattants ! » [Version collective
individualisée, transmise le 12 mars dernier à votre adresse Internet du
Parti socialiste]
Pour
clore le chapitre de votre « lâcheté
intellectuelle », je me dois de vous rappeler le défi lancé à votre intention de confronter en justice votre vérité et la mienne. Toutefois, votre temporisation pour y répondre témoigne
que vous n’êtes pas assuré de détenir LA Vérité, contrairement à moi – sans aucune forfanterie !
Sans nul doute, en effet, au seul vu de vos
déclarations publiques, votre vérité
ne peut être que celle reposant sur le penser
superstitieux, alors que la mienne
se fonde sur la Parole des grands penseurs universels de l’humanité, Mystiques authentiques et « vrais »
philosophes du UN absolu, Unique, dans sa relation
d’immanence avec notre monde, tandis que la coexistence de « deux » absolus » - vérité du penser superstitieux - est une impossibilité absolue par définition – sauf, évidemment, aux pseudo-philosophes de notre époque obscurantiste, les Bernard-Henri
Lévy, Glusksmann, Onfray, Debray et consorts de démontrer le contraire !
Outre votre lâcheté et votre
malhonnêteté intellectuelles avérées, je ne retire pas non plus un seul mot à mon
accusation de débilité intellectuelle,
au vu des déclarations publiques rappelées ci-après, dont il ne vous sera pas
interdit de démontrer la pertinence. Ce
sera, néanmoins, d’autant plus difficile pour vous de l’établir que l’une
d’elles renvoie à la toute première lettre mentionnée plus haut (cf. lettre du
6 octobre 2000), confirmant ainsi que vous n’avez de cesse de colporter les
mêmes mensonges et les
mêmes « croyances au miracle », à près de douze ans d’intervalle, notamment
ceux de la superstition idéologique avec sa mensongère promesse de transposer
l’Idéal dans le quotidien - rien de tel, assurément, pour faire rêver les
masses, au point que la clé de voûte de votre programme électoral a encore pour
nom le « changement »,
probablement en marche vers un monde
idéal !
Ainsi votre première déclaration
dénoncée ici, resucée d’un débat d’alors sur LCI, vise-t-elle encore à « changer le monde », comme vous l’exprimiez déjà sur cette même
chaîne, le 21 novembre 2004, en parlant de « cette gauche qui veut changer le monde, et qui sait comment le changer »
[SIC !]
Néanmoins,
j’attends toujours votre réponse à ma lettre du 22 novembre 2004, ayant pour
objet, « Changer le
monde ! », mais qui réfutait, arguments à l’appui, votre chimérique promesse. Vous continuez pourtant
aujourd’hui à la vendre aux gogos,
qui se retrouveront à terme naïfs, cocus et frustrés, du seul fait de vos mirifiques promesses, à jamais
irréalisables pour ce qui est du monde
idéal promis.
Vous en
avez de la chance, d’ailleurs, de pouvoir le leur assurer, car aucun de vos prédécesseurs
visant ce rêve de changement final,
de grand soir, fussent-ils les plus
renommés des révolutionnaires, n’y sont encore parvenus, ce qui a fait dire, du
reste, à Mikhaïl Gorbatchev, le 5 octobre 2000 :
D’ailleurs, même ce cacique socialiste évoqué
plus haut m’a témoigné, dans sa lettre du 26 novembre 2008, qu’il ne se
laissait pas prendre aux promesses sans lendemain, puisqu’il m’y écrivait ce
qui suit:
« Vous
soulignez également, dans votre courrier, la nécessité pour le Parti socialiste
de renoncer à « ses dogmes », « ses mensonges» et « sa
croyance au miracle ». Je peux vous assurer que je partage, pour une bonne
part, cette exigence.
Je pense en
effet que le Parti socialiste doit s'astreindre, en permanence, à l’obligation de vérité pour retrouver 1a
confiance des Français. Érodée par trop de promesses non tenues et trop de
propositions peu plausibles, notre crédibilité est aujourd'hui trop faible pour
convaincre nos concitoyens de la justesse de nos luttes. Ce déficit de
crédibilité est aggravé, reconnaissons le, par la déconsidération générale dont souffre l'engagement politique.
Nous vivons
dans une époque marquée par un profond scepticisme. L’échec de toutes les
tentatives prométhéennes a brouillé le sens de l’Histoire et abîmé l’idée même
de Progrès L'obscurcissement de notre horizon laisse les hommes seuls dans un univers désenchanté. Nul n'attend plus
– hormis quelques aveugles - qu'une avant-garde éclairée ne découvre le chemin
du bonheur universel. La défiance envers l'action collective atteint une telle
proportion qu'elle menace parfois les fondements de notre pacte social.
Pour
surmonter ce désarroi et ranimer
l’espérance, il n’est d’autre choix que ceux du courage et de la lucidité. Le P S doit désormais, en toute
circonstance, être inspiré par une « éthique de la responsabilité ».
Il ne peut plus garder pour seuls viatiques des certitudes idéologiques qui sont, en réalité, autant d’œillères.
C’est en se confrontant à la réalité et non en cultivant des illusions qu’il
retrouvera des marges pour l’action. Car, comme l’expliquait déjà Albert Camus,
« aussi longtemps que […] la vérité
sera acceptée pour ce qu’elle est et telle qu’elle est, il y aura place pour
l’espoir ».
Ce devoir de vérité suppose que le PS refuse - une fois pour toute - de subir la pression
de l'extrême gauche. Trop souvent honteux de nous-mêmes, trop facilement
complexés par la radicalité verbale, nous sommes taraudés par la mauvaise
conscience et la crainte que le compromis dégénère en compromission. Et nous
oublions ainsi que nous sommes à l'origine de toutes les principales conquêtes
sociales ! Redevenons fiers de notre passé pour rester confiants en notre
avenir ! De tout temps, les chimères de l'extrême gauche n'ont conduit qu'à des
voies sans issue.
Le PS doit préférer les chemins plus
humbles et plus féconds de « l'optimisme du possible ». Basé sur une exigence
fondamentale d’honnêteté intellectuelle, l’ « optimisme du
possible » consiste à expliquer les contraintes qui pèsent sur l’action
publique tout en dégageant des perspectives de changement. Il préfère miser sur
l’intelligence que sur les passions collectives. C’est le pari que faisait – en
son temps – Pierre Mendès-France. C’est ce pari
que nous voulons faire aujourd’hui : croire suffisamment en la
démocratie pour voir dans la politique une pédagogie.
Je continuerai donc, inlassablement, de
militer en faveur d'un profond renouvellement de notre parti. Il est
indispensable qu'il devienne plus représentatif de la diversité de la société
française en s'ouvrant à tous ces jeunes des milieux populaires qui ont voté
massivement pour Ségolène Royal en 2007. Il est également essentiel qu'il mette
en cohérence toutes les idées neuves défendues lors de la campagne
présidentielle. Notre ambition est de redonner courage à la gauche en montrant
que le choix de nouveaux moyens n'entame en rien notre objectif historique: garantir à chaque individu les conditions
de son émancipation, quelque soit son origine sociale.
Pour conduire
cette tâche à son terme, nous aurons besoin des compétences et des énergies de
tous ceux qui aiment et veulent faire gagner la gauche. » [Fin de citation]
Hélas, deux
de vos récentes déclarations publiques, rappelées ci-dessous, contredisent
cette vision optimiste d’un PS
fonctionnant sur la Raison, et non
sur la Foi, car elles sont véritablement dignes de l’enchanteur Merlin, lequel n’aurait rien
eu à rajouter à vos propos parlant de « réenchanter le rêve français », et affirmant : « Demain
sera meilleur qu’aujourd’hui, je vous en fais la promesse ! », comme si les événements de la France et du monde
dépendaient uniquement de votre seul
bon plaisir, voire de votre soi-disant libre
volonté, façon Obama ou Ségolène Royal, en son temps, avec son illusoire « ordre juste » que
vous continuez à promettre en d’autres termes, en prenant à l’absolu la devise
nationale : Liberté, Égalité, Fraternité - c’est précisément la preuve de
votre penser superstitieux, même
s’ils sont plus que des millions dans ce cas !
Toutefois, le
penser superstitieux qui sert de base
à votre réflexion politique, en vous fondant sur la Foi au détriment de la Raison,
ne se limite pas à l’idéologie, toutes idéologies confondues dans leur
incapacité de transposer l’Idéal dans le
quotidien – donc, à changer notre monde en monde idéal !
Pour mémoire, ce penser superstitieux, déjà exposé maintes fois dans l’ensemble de
ma correspondance, consiste seulement à présenter fictivement, donc mensongèrement, pour Vérité ou réalité absolue, le contenu seulement relatif pensé dans et sur
(à propos de) notre monde par notre entendement humain.
Outre l’idéologie,
il se manifeste aussi dans la religion,
toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), dans la métaphysique matérialiste (ou scientisme), dans la métaphysique idéaliste, notamment
resucée cartésienne et kantienne de la religion devenue pseudo-philosophie spiritualiste, et dans le moralisme [Morale et condamnations
moralisatrices des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE ? !],
tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme
soi-disant universel contemporain, ou Déclaration des droits de l’homme de
1948, dont seule l’inobservation est réellement
universelle – sauf à vous-même ou à quiconque,
évidemment, de démontrer le contraire,
à l’aune du devenir du monde depuis plus de soixante ans !
Et précisément en matière de religion, le penser superstitieux a abouti dans les
faits, depuis 1981, grâce à la Gauche en général et au Parti socialiste en
particulier, à mettre fin au sacro-saint principe de laïcité à la française, que vous proposez pourtant d’inscrire dans
la Constitution, après l’avoir tant bafoué pour des raisons partisanes intéressées, électorat
arabo-musulman oblige, en volant au secours de la superstition musulmane !
Ce principe avait pourtant été relativement assez
bien respecté jusque là, puisque la religion s’en tenait au domaine strictement
privé, sans constante intervention publique de l’État, de ses dirigeants, des
médias et de l’intelligentsia volant au secours de l’islam, alors inexistant,
au point d’envisager sans rire
d’instituer un « délit
de blasphème » dans une république dite laïque, ce qu’elle n’est plus depuis longtemps, au vu de
l’omniprésence de l’islam dans
l’actualité quotidienne.
Et ainsi,
Gauche plurielle ou non, vous avez notablement contribué, durant les trente
dernières années, à faire de la France une terre
d’islam, dont nos lointains aïeux ne voulaient pas. Pour en juger, il
suffit de comparer le nombre de mosquées et de fidèles musulmans en 1981 et en
2012, sans oublier que la polygamie -
merci, la Gauche ! – est devenue aujourd’hui une « pratique nationale » avérée, au
point même de verser des milliers d’euros
mensuels d’allocations diverses pour les concubines et la ribambelle d’enfants,
comme en témoignent les quelques plus de 9.000
€ perçus mensuellement par le père de ce tueur
islamiste, Mohamed Merah en l’occurrence – combien percevrait-il, en
Algérie, dans une situation familiale identique ? !
Assurément, les incessantes condamnations
publiques, quasi journalières, mais sur
fondement superstitieux au nom de
l’islam, ont des retombées électorales juteuses pour la gauche et pour
vous-même, alors que vous n’avez ni l’honnêteté ni le courage intellectuels de débattre
sur le fond, tant de la superstition
religieuse en général que de la superstition
musulmane en particulier !
Vous ne pourrez d’ailleurs pas prétendre, au
vu de l’une quelconque des lettres mentionnées ci-dessus, que je ne vous ai pas
déjà rappelé avec des arguments repris dans le texte, Mensonges et lâcheté des élites, non seulement la pensée
philosophique de Spinoza, démontrant la fausseté
des dogmes religieux, tous sans
exception, mais également fait connaître le propos suivant tiré de sa
Correspondance, dans laquelle Spinoza - ce
raciste bien connu - écrivait à
propos de l’islam, bien avant Voltaire :
« Je
reconnais tout l’avantage de l’ordre politique qu’instaure l’Église romaine et
que vous louez tant ; je n’en
connaîtrais pas de plus apte à duper la foule et à dominer les âmes s’il n’existait l’Église musulmane
qui, de ce point de vue, l’emporte de loin sur toutes les autres ; depuis
l’origine de cette superstition, aucun schisme en effet ne s’est déclaré
dans cette Église. » [Spinoza, Correspondance, Lettre LXXVI à Albert
Burgh]
Ainsi vous ne pourrez pas davantage prétendre
ignorer les comportements avérés en terre d’islam, si souvent rappelés
précédemment, de même que les pratiques toujours d’actualité, mais en totale
contradiction avec le catéchisme
universel contemporain (charia, fatwa et djihad), qui vous servent pourtant sur le plan électoral, sans
jamais avoir l’honnêteté et le courage intellectuels d’en débattre sur le fond,
à l’exemple de votre moralisateur public patenté PS, Benoît Hamon en l’occurrence, par ailleurs tout aussi
intellectuellement courageux que vous pour lancer ses anathèmes et répondre sur
le fond.
Pour en terminer avec la superstition religieuse en général et la superstition musulmane en particulier, je ne peux manquer de vous
rappeler les propos de votre lettre du 10 novembre 2003, dans laquelle vous
parliez de « vos fermes intentions
de refuser tout communautarisme et de lutter contre les obscurantismes de toute
nature. », en ajoutant : « Bien entendu, cela ne doit nullement conduire à l’interdiction de critiquer une religion. »
Or chacun peut mesurer ce qu’il en est
aujourd’hui du communautarisme devenu
plus florissant que jamais. Outre qu’il nourrit les dissensions entre
chrétiens, juifs et musulmans, il va même jusqu’à décider ce que l’islam est
disposé à entendre publiquement à son sujet – et vous promettez d’établir
l’harmonie entre tous les citoyens français, alors que vous faites sciemment un « amalgame
inapproprié » entre la légitime
critique d’une religion, selon votre propre déclaration de 2003, et les
attaques personnelles contre des musulmans.
C’est tellement légitime, dans notre ex-république laïque, de critiquer l’islam que Robert Redeker est encore obligé
de se cacher pour échapper aux spadassins musulmans à sa poursuite, tout comme
je suis placé pour en parler, ainsi que je l’ai fait savoir à Martine Aubry,
dans ma lettre du 24 mars 2011, sans retenir pour autant son attention, car, en
matière de communautarisme, elle s’y
connait autant que vous dans sa mairie de Lille.
Ce n’est donc pas sans raison que j’ai pu envoyer
au MRAP, le 3 janvier 2011, une
lettre ayant pour objet, « MRAP, J’ACCUSE ! » dont j’attends
toujours la réponse, malgré ce que j’y avais écrit :
« En conclusion, s’il vous venait à
l’esprit l’idée saugrenue de me traduire en justice pour « islamophobie », en confondant la légitime critique d’idées dans une
république laïque, fussent-elles des dogmes
religieux, avec des attaques personnelles contre les musulmans, et pour « racisme », en faisant l’amalgame
entre musulmans et Arabes, alors qu’il n’y a pas de « race
musulmane » et que des centaines de millions de musulmans à travers le
monde ne sont pas Arabes, je préfère vous prévenir que, trivialement parlant,
vous prendriez assurément un bock comme jamais auparavant, ainsi que je l’ai
également fait savoir à Nicolas Sarkozy par envoi recommandé avec accusé de
réception, mais seul le récépissé postal daté du 8 mars 2010 tient lieu
jusqu’ici d’argumentation contraire, sans être encore poursuivi en justice à ce
jour. » [Fin de citation]
Outre l’idéologie
et la religion, en matière de penser superstitieux en général, je ne
peux manquer de dénoncer également le scientisme contemporain, tel qu’il se manifeste
sous la forme du « mensonge écolo », avec l’absurde prétention des humains de notre époque obscurantiste d’instaurer
sur la planète un « climat sur
mesure » pour l’éternité – hélas DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN, sauf au GIEC, à
Barack Obama et à tant d’autres,, voire à vous-même, de répondre, de façon
argumentée, à la question dont vous avez été également informé, sans reprendre
ici pour autant les arguments déjà en votre possession.
Je me borne
donc à dénoncer, très fermement, le marché
de dupe conclu avec Europe-Écologie-Les
Verts et sa présidente Éva Joly, marché consistant à démanteler notre
potentiel nucléaire national contre une poignée de députés écologistes. Je n’en
dis pas plus, car le courrier adressé à EELV
et à Éva Joly, qui est en votre possession, est largement suffisant pour me
faire connaître vos éventuelles objections intellectuellement et
philosophiquement étayées, puisque vous disposez de toute mon argumentation sur
ce sujet.
Pour ce qui
est du moralisme (cf. définition
ci-dessus), je me borne à dénoncer globalement les trois fictions sur
lesquelles il se fonde, car je les ai amplement démontrées, encore une fois,
dans mes dernières lettres. Toutefois, vous ne vous privez pas pour autant de
juger et condamner moralement les
Autres, de préférence le camp d’en face, sur la seule base mensongère d’un
Bien et d’un Mal prétendument absolus,
mais qui n’ont de réalité que dans la pensée simpliste des moralisateurs publics autoproclamés - largement majoritaires
à gauche, dans leur rêve de climat idéal
sur Terre !
Pour me
résumer, je pense avoir démonté ici, une fois de plus, le penser superstitieux dans ses divers modes d’expression, dont vous
êtes l’un des principaux porte-parole. Il vous reste donc à démontrer la fausseté de mes
affirmations sur des points très précis de désaccord, car, à défaut, vous
manifesteriez votre intention délibérée de continuer à colporter les mensonges et
les « croyances au miracle » de notre monde contemporain, donc à tromper et à manipuler sciemment
l’opinion.
Dans l’éventualité
de votre réponse contraire argumentée sur le fond, ce qui légitimerait quelque
peu votre ambition présidentielle, je vous remercie de votre attention et vous
prie d’agréer, Monsieur, mes salutations philosophiques,
laïques et républicaines, sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, comme je l’attends depuis bien longtemps.
Annexe :
Texte, Mensonges et lâcheté des élites
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